Eh oui, c’est déjà la fin de 2018… et le moment de vous faire mes meilleurs voeux !
D’abord et avant tout : MERCI. Merci d’être partie intégrante de cette belle aventure qui célèbrera son 6e anniversaire en avril prochain! (Comme le temps file !)
Que l’année 2019 vous apporte santé, amour, surprises et, bien sûr… de magnifiques aventures.
Je nous souhaite aussi à nous, voyageuses taille plus, de continuer à avoir la force de repousser les limites de notre zone de confort. Que ce soit d’un petit pas de souris ou d’un pas de géant, ça vaut toujours le coup. (C’est l’une des plus grandes leçons que j’ai tirées du voyage en solo.)
En 2019, je souhaite…
… qu’on réalise à quel point la grossophobie est encore beaucoup trop acceptée socialement.
(Et que c’est d’une toxicité inouïe.)
… que les médias réalisent que l’acceptation de soi et le body positive, c’est vraiment pas la même affaire.
C’est si différent, en fait, que j’ai tweeté un fil uniquement sur les nuances entre les deux, en septembre passé (en anglais).
Body Positivity and Self-Acceptance are NOT THE SAME THING.
Everyone, whatever their size, can experience self-acceptance issues towards their bodies. BUT… That doesn’t mean that what people are insecure about is a source of stigmatization and discrimination in society.— Plus-Size Backpacker 🎒 Backpackeuse taille plus (@PS_Backpacker) September 27, 2018
… que le féminisme mainstream se décide enfin à ajouter la grossophobie à son ordre du jour.
Certes, la pression de se conformer à un idéal de taille / poids ne s’applique pas uniquement aux femmes. Par contre, on s’entend sur le fait que cette pression est particulièrement forte sur les femmes, mais aussi sur les filles. Et qu’elle commence à se faire sentir de plus en plus jeune, souvent aussi tôt qu’à l’école primaire. Comme la culture du viol, la diet culture en est une de soumission qui force les femmes dans une position de faiblesse. Si ça ne suffit pas à en faire un enjeu féministe majeur…
… que l’intersectionalité soit au rendez-vous du militantisme fat acceptance.
Pour que les personnes racisées, autochtones, que toutes les tailles et silhouettes de grosses personnes, que tous les genres et orientations, que tous les âges, état de santé, situations sociales, que toutes les personnes touchées se sentent représentées dans un mouvement fat acceptance plus inclusif. Parce qu’il y a tout un monde, au-delà d’Ashley Graham. Elle est l’exception, pas la règle.
(À titre de femme blanche privilégiée, je reconnais entièrement que de nombreuses communautés – personnes racisées, LGBTQIA2+, etc. – ressentent le besoin d’avoir un militantisme qui leur ressemble. Leur lutte est d’autant plus difficile et complexe, et, trop souvent, ces personnes ont été oubliées et négligées dans le militantisme actuel. Il faut remédier à cela, une bonne fois pour toute.)
Ne l’oublions pas : plus notre lutte sera inclusive, plus elle sera forte et bruyante. On ne pourra plus l’ignorer. Nous avons tout à gagner à nous unir.
Que les réunions et rassemblements des derniers jours de 2018 soient source de joie, de bonheur et de compassion.
N’oubliez surtout pas de prendre soin de vous-même.
Même si des fois, ça veut dire « non ». Même si des fois, ça veut dire de réagir au food / body shaming.
♥ Soyez le plus beau des cadeaux à la personne qui compte le plus au monde : VOUS. ♥
Passez un magnifique temps des fêtes.
Rempli d’amour, de santé, de surprises. Et de toutes les autres belles choses dont on en n’a jamais trop.
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